Conférence : Le marché de l'immobilier en France au 1er semestre 2013
Publié le 15/07/2013
Constat général :
- Baisse modérée des prix de l’immobilier.
- Hausse du volume de ventes.
- L’immobilier est toujours une valeur sûre pour les français.
Marché marqué par un regain d’activité :
- Baisse des prix de 2,6% sur 12 mois.
- Taux d’intérêt historiquement bas.
- Jeunes acquéreurs & ménages modestes sont aux commandes è boostent le marché à contrario des investisseurs qui doutent & se retirent.
Tendance sur le marché hexagonal :
- Prix moyen du m2 en France : 2555€ au 1er semestre 2013.
- Baisse du prix des appartements plus faible (-1,9%) que pour les maisons (2,8%)
- Tendance haussière concernant le volume de ventes des maisons (+11,9%), contre une augmentation plus modérée pour les appartements (+6,4%).
Comment expliquer ce renouveau d’activité ?
Trois raisons expliquent ce jeune dynamisme sur le marché de l’immobilier :
- Une baisse historique des taux d’intérêt (à moins de 3% sur une durée de 20 ans) couplée à la baisse des prix, donnent alors la possibilité à des acquéreurs, jugés (jusque là) comme non solvable, d’espérer concrétiser leurs ambitions immobilières.
- La baisse des taux d’intérêts & la baisse des prix ont profité à tout le monde. Par conséquent, les ménages étant auparavant en capacité d’acheter, voient leur budget augmenté, pouvant ainsi acquérir plus grand.
- Dans une période morose, cette double baisse permet de bloquer sa charge immobilière. Emprunter coûte moins cher : 81,9% de quotité de financement moyenne au 1er semestre 2013. Cette situation est profitable pour les employés & ouvriers, représentant 41,4% des transactions sur cette période. Les cadres moyens sont de retour dans la capitale, avec 31,5% des transactions. La part des 50 ans & + ne semble pas prendre conscience des tendances actuelles : les propriétaires refusent d’ajuster leurs prix, ne concrétisant donc pas leurs ventes, & donc leur projet d’acquisition.
Un fait alarmant à prendre en compte :les acquisitions pour placement avaient reculées de -5,2% en 2012. Cette année, elles continuent de chuter : -6,1%.
Conséquence de cette baisse : moins de logements à titre locatif mis sur le marché, contribuant à agrandir le déséquilibre (déjà bien creusé) entre l’offre & la demande locatives.